Tourisme responsable et zéro déchet : Conseils de blogueurs

Aujourd’hui, nous sommes le 5 juin et c’est la journée mondiale de l’environnement.
C’est donc le moment idéal pour vous parler de tourisme responsable et zéro déchet.

Vous le savez, l’environnement est un sujet qui nous tient particulièrement à cœur.
Nous sommes loin d’être parfaits et irréprochables en matière d’écologie, mais nous essayons de faire au mieux.
Nous sommes persuadés que si chacun fait un petit quelque chose, notre planète ne pourra que mieux se porter.
Et vu le contexte actuel, vu l’état de notre belle planète, il est plus que jamais temps d’agir.
La tâche est longue et compliquée et beaucoup d’entre vous ne savent pas par où ni par quoi commencer.
Aujourd’hui, on va donc vous dévoiler les conseils de blogueurs pour un tourisme responsable et zéro déchet.

Tourisme responsable et zéro déchet : La gestion de l’eau

La gourde isotherme Hydro Flask

À chaque voyage, je dépensais un budget de dingue pour acheter une bouteille d’eau fraîche qui était souvent très vite consommée et la bouteille en plastique jetée.
Le plastique est un vrai fléau pour la planète et, en voyageant, on se rend compte que ce fléau est partout !
Il y a plusieurs années, j’ai fait le test de la gourde isotherme Hydro Flask car je recherchais une gourde qui pouvait garder la fraîcheur de mon eau ou la chaleur de mon thé !
Je mets toujours ma bouteille sur les poches latérales de mon sac à dos Du coup, même si le soleil tape, l’eau reste à une température correcte pour la consommer Or, avec une gourde en plastique, l’eau est chaude !

Bien sûr, il existe aussi les gourdes filtrantes, que je prends uniquement quand je vais dans un pays à risque au niveau de l’eau, mais lorsqu’il n’y a pas de soucis, j’utilise ma gourde isotherme pour utiliser l’eau du robinet. L’avantage, par rapport à la gourde filtrante, c’est que cela m’évite de gâcher et jeter le reste d’un jus de fruits, d’un thé ou tout simplement de l’eau en bouteille.
Plusieurs fois, aux États-Unis, les serveurs ont rempli ma gourde de jus ou de thé comme je venais de consommer chez eux et pour éviter de gâcher.

Aujourd’hui, même quand je sors de chez moi, je la prends, elle fait clairement partie de mon quotidien, j’essaye un maximum de ne plus acheter de bouteille d’eau.
Elle passe également très bien en cabine Il suffit de la vider avant de passer la sécurité et une fois passée, aller aux toilettes pour la re-remplir, cela évite d’acheter la bouteille d’eau à 3€ à l’aéroport surtout quand on a un long vol.
Je fais également de nombreux voyages en Laponie, l’avantage de l’isotherme, c’est que lors de mes balades en extérieur, l’eau ne gèle pas dans la gourde contrairement à une bouteille ou gourde en plastique.
C’est le premier geste que j’ai vite adopté pour un tourisme responsable et zéro déchet.

 

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Voyage avec ou sans gourde filtrante, le comparatif

Par Jérémy – du blog  voyage & PVT en Océanie 

Lors de notre premier voyage au Maroc, arborant fièrement nos gourdes simples, nous n’avions pas forcément réalisé qu’elles ne nous serviraient pas à grand-chose.

Nous avions effectivement décidé de nous rendre dans le petit village d’Imsouane, sur la côte atlantique, pour y passer plusieurs semaines, loin de tout.

Sauf que, dans ce petit village de pêcheurs de 2 000 habitants, devenu populaire pour sa houle et son surf,  les infrastructures sanitaires et les systèmes de collectes sont rapidement devenus insuffisants.

L’eau n’y est, évidemment, pas potable.
Donc le seul moyen d’en avoir, c’est d’acheter ces gros bidons de 5L… qui partent vite, à deux.
On se retrouvait rapidement avec plusieurs bouteilles vides dans notre chambre, un peu honteux, qu’on se le dise.

D’autant plus que certaines auberges organisent ponctuellement des sessions de ramassage de déchets sur les plages, auxquelles nous participions.
Et qu’est-ce qu’on trouvait le plus ? Du plastique, sous toutes ses formes.

Et paradoxalement, nous participions à cela, quelque part.

Les déchets sont devenus un problème au sein même de notre société « développée », mais nous avons quand même des collectes régulières, nous pratiquons le tri, etc.

Mais qu’en est-il de tous ces pays en cours de développement, qui sont très loin d’avoir des infrastructures ou des organisations nécessaires.

C’est pourquoi il nous est apparu évident d’investir dans une gourde filtrante à notre retour (Lifestraw, à titre informatif).
Et, lorsque nous y sommes retournés (oui, nous sommes un peu tombés amoureux d’Imsouane), les avantages étaient flagrants :

  • C’est plus pratique: plus besoin d’aller au shop du village, l’eau du robinet fait très bien l’affaire !
  • C’est plus économique: une bonne gourde filtrante a un prix, mais quand as-tu déjà calculé combien tu dépenses en bouteilles en plastiques à l’étranger ? Et bien crois-moi, c’est vite rentabilisé !
  • C’est plus écologique: si on part du principe qu’on boit 2L par jour par personne, ça nous fait 120 L par mois. Divisés par ces fameux bidons de 5L, ça en fait 24 non utilisés. C’est l’équivalent de 80 bouteilles d’un litre et demi, dont on n’a simplement plus besoin.

Il faut s’imaginer ce type de gestes (ainsi que tous ceux évoqués dans l’article) à l’échelle globale.
80 bouteilles pour 2 personnes, ça représente 4000 pour 100 personnes, etc. !

Bref, je ne peux que vous inciter à investir dans une gourde filtrante, pour vous, et pour notre belle planète.
C’est le premier pas vers un tourisme responsable et zéro déchet.

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Tourisme responsable et zéro déchet :
Consommer local et réduire ses déchets

Participer à des actions de ramassage des déchets

Par Sandrine et Pascal du blog  Dreams World

Le ramassage des déchets ce n’est pas inné chez nous.
Notre responsabilité face à l’écologie est venue progressivement.
Mais cela a fortement changé suite à notre voyage en Inde.
Durant ce voyage, nous avons été confrontés à la saleté dans toutes les villes que nous traversions.

C’est sûr en Inde, le tri des déchets n’est pas le sujet le plus urgent pour ce pays.
D’être confrontés à cela, nous a fais constater ce que peux être notre planète si nous n’en prenons pas soin.
Et il faut être clair, ce n’est pas beau à voir. Depuis nous faisons très attention au tri de nos déchets et lors de nos voyages également. Souvent dans les pays pauvres, il n’y a pas de poubelle dans les rues.
C’est pourquoi nous prévoyons toujours un sac pour mettre nos détritus dans notre sac à dos.
Cependant nous allons plus loin dans notre engagement.
Nous participons régulièrement à des ramassages de déchets avec l’association TWAM, dans notre région.
Et cela nous sensibilise encore plus à la gestion des déchets.
On peut voir que c’est lamentable en France malgré une gestion du tri des déchets un peu plus pointilleuse.
Sans en prendre soin notre planète souffre.

Il faut absolument jeter nos déchets à la poubelle pour éviter que notre planète se transforme en poubelle géante.
C’est aussi ça un tourisme responsable et zéro déchet

 

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Des sacs pour voyager Zéro Déchet

Par Mila du blog  Un monde à vélo

L’une des astuces que nous avons développée en voyage pour éviter de cumuler trop de déchets, c’est de prendre nos propres sacs de courses. C’est quelque chose qui peut paraître peu significatif au premier abord.
Mais, lorsque l’on voyage dans certains pays, transporter ses sacs change un peu la donne.

Nous voyageons uniquement à vélo avec la volonté de préserver l’environnement.
C’est sans doute la raison qui nous rend la tâche aisée. Nous prenons avec nous constamment 4 à 5 sacs en toile pour l’ensemble de nos courses, complétés par des petits sacs pour le vrac.
Au fur et à mesure que l’on avance dans les pays où les questions environnementales sont moins présentes, le sac plastique redevient la norme en supermarché.
On nous en donne même parfois 2, pour peu que le premier, trop fragile, cède sous le poids des courses.

Il faut alors s’affirmer pour réussir à avoir nos courses dans nos propres sacs.
Dans certaines boutiques, une personne est payée pour faire les sacs des clients à leur place.
Cela nous amène à des situations assez drôles, entre incompréhensions liées à la langue et à notre envie inhabituelle d’éviter le plastique.

En tout cas, le fait de transporter nos propres sacs nous a bien aidés à de nombreuses reprises.
C’est une excellente solution pour lutter contre les déchets même à petit niveau.

Lors de notre voyage en Macédoine du Nord, nous nous sommes rendu compte à quel point le plastique faisait des dégâts difficilement réparables dans des pays qui n’ont pas les équipements pour traiter ces déchets.
Jusqu’au fin fond des montagnes, sur des routes abandonnées depuis des décennies, les sols étaient tristement jonchés d’ordures et de sacs plastiques de supermarchés.

 

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Faire son propre essuie tout

Par Gaëlle, Jérémy et Monsieur chat du  blog Sailing Kerguelen

On ne va pas vous le cacher : fabriquer une alternative lavable et réutilisable pour remplacer le Sopalin prend plus de temps que fabriquer son déodorant maison.
Néanmoins, il s’agit pour nous d’un indispensable à glisser dans notre sac lors de nos voyages car nous utilisions le Sopalin pour à peu près tout au quotidien et en voyage.

Nous n’avions jamais touché une machine à coudre avant, et pourtant nous avons fabriqué nous-même de l’essuie-tout, des serviettes de table et même des mouchoirs en tissu. C’est vous dire à quel point c’est simple…
Pour fabriquer votre essuie-tout, seules six étapes sont nécessaires :

  1. Prendre les mesures et découper
  2. Faire une couture temporaire à la main
  3. Coudre à la machine en laissant une ouverture sur un bord
  4. Retourner le tissu
  5. Repasser l’essuie-tout
  6. Faire les finitions à la machine

Si vous êtes débutant(e) en couture, ce tuto détaillé pour fabriquer de l’essuie-tout lavable vous sera très certainement utile. Coudre ses mouchoirs ou serviettes de table en tissu est plus rapide et ne nécessite que quatre étapes. Alors, vous aussi vous voulez mettre le Sopalin jetable derrière vous et emmener vos créations en voyage ?

 

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Quelques astuces pour voyager responsable

Par Olivia du blog  Guide Wanderlust

En vacances, pas question d’oublier l’environnement.
Au contraire même, dans un voyage, la présence de la nature est souvent un rappel à l’ordre.
Face à des paysages grandioses, il est difficile de ne pas penser à l’impact que le tourisme de masse a sur notre belle planète.
Doit-on arrêter de voyager pour autant ? L’homme ressent, depuis toujours, ce désir d’explorer.
Il serait insensé de lui enlever. Si on voyageait différemment plutôt, en respectant la nature et les hommes ?
Découvrez quelques astuces pour voyager responsable.

Voyager près de chez soi est la solution idéale pour éviter de prendre l’avion, qui participe largement à notre consommation de CO2.
À l’heure du déconfinement planétaire et de la période post-covid, le tourisme de proximité n’aura jamais été autant d’actualité.
Une aubaine pour redessiner les cartes de nos voyages.

D’accord, mais bon, on ne va pas se mentir… lorsqu’on a goûté au voyage dans un autre pays, il est difficile de se résigner à faire une croix sur ce type d’expériences.
Comment s’empêcher d’être curieux, se forcer à oublier ces sensations d’excitation, d’enrichissement, de partage et de rencontres ?
Pour voyager responsable, il faut repenser le temps de nos pérégrinations. Les allonger si possible.
Sinon, en voir moins, mais prendre le temps de s’imprégner davantage des lieux.
Cela implique d’utiliser des transports doux : le train, le bus, le vélo et la marche, histoire de se (re)connecter avec son environnement.
Car souvent « le voyage n’est pas la destination, mais le chemin pour y parvenir ».

Sur place, il est intéressant de privilégier des hébergements engagés dans une démarche écoresponsable.
Soutenir l’économie locale est primordial pour que le tourisme soit bénéfique aux terres d’accueil.
Voici, par exemple, quelques astuces pour voyager responsable :

– faire des visites avec des guides locaux ;
– manger local ;
– faire appel à des agences du coin pour faire des sorties sportives ou culturelles ;
– privilégier des activités « green » ;
– appliquer les gestes zéro déchet abordés dans cet article par mes copains blogueurs ;
– échanger et partager avec les autres ;
– apprendre quelques mots de la langue du pays ;
– ramener des souvenirs d’artisans et de créateurs ;
– etc.

En d’autres termes, pour voyager responsable, il suffit de vadrouiller dans le monde.
Rester curieux, tout en respectant les hommes, la faune et la flore qui nous entourent. Logique, non ?

 

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Consommer local

Par Camille du blog  L’oiseau rose

Pour tendre vers le zéro déchet en voyage, j’essaye toujours de consommer local.
Dans la plupart des pays, il n’est en effet pas simple de ne pas produire de déchets en faisant ses courses… Alors, je boycotte les grands supermarchés (où les produits sont souvent maintes fois emballés) et je fais mes courses dans les marchés locaux.
Cela permet de pouvoir acheter ses produits en vrac, tout en accédant à des aliments plus frais !

– Pour la petite astuce, sachez qu’il existe une application nommée Bulk qui permet de repérer les zones de vente en vrac près de vous.
Elle est internationale et a été créée par la très célèbre icône zéro déchet Bea Johnson.

Aussi, si je n’ai pas la possibilité de cuisiner, je me tourne toujours vers des petits restaurants (bouis-bouis) locaux.
Dans la plupart des pays que j’ai pu traverser, les responsables de ce type d’établissements ont des marges très faibles pour gagner leur vie et privilégient donc les couverts en acier, lavables.
Alors que dans les grands restaurants et les fast-foods, les déchets en carton ou en plastique sont souvent très nombreux…

Je trouve d’ailleurs que faire ses courses au marché et manger dans des bouis-bouis au coin de la rue permet de vivre davantage comme un local… Cela permet donc de se fondre totalement dans les habitudes culinaires d’un pays, et donc d’en découvrir sa culture plus profondément. Cela aide aussi à faire de belles économies !
Manger responsable, c’est tout bénef finalement…

Je vous conseille également d’emporter avec vous quelques objets qui vous permettront de réduire encore plus vos déchets.
Tout d’abord, le sac en tissu réutilisable est le premier indispensable pour faire ses courses (on dit alors “non” aux sacs plastiques).
On peut aussi penser à avoir ses propres ustensiles : son bento, ses couvertes, une tasse en inox et une serviette en tissu lavable.
Cela prend finalement peu de place et ça évitera tous les ustensiles en plastique jetables.

Le zéro déchet commence souvent par des petites choses, comme une simple serviette en papier ou une paille…
Ne négligeons surtout pas les détails du quotidien, car c’est ce qui fait toute la différence.

 

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Applis pour cartes et plans

Par Aurélie du blog  travelingaddress

Pendant longtemps, nous avons utilisé des plans et guides papier.
Mais lorsque nous avons décidé de commencer le voyage à vélo, il a fallu s’alléger afin de se préserver :
nous nous sommes donc tournés vers d’autres solutions.
C’est ainsi que nous avons découvert les applications-plans. Elles sont similaires à l’application Maps disponible sur les téléphones, mais elles ont deux avantages principaux : elles ne drainent pas la batterie et elles peuvent s’utiliser hors ligne.
Elles sont également beaucoup plus précises puisqu’elles se concentrent sur un point particulier, et elles évitent les plans papiers qui partent à la poubelle à la fin du voyage !

Nous en utilisons régulièrement 2 : Maps.me qui indique les routes et les chemins et Geovélo.

Maps.me est très utile en randonnée pour ne pas se perdre puisqu’elle fonctionne hors ligne (il faut juste télécharger la carte de la région avant). Elle permet de repérer un itinéraire à l’avance et de savoir à peu près combien de temps prévoir en fonction du moyen de transport. Elle donne toujours l’itinéraire le plus rapide.
C’est d’ailleurs pour cette raison que nous avons également téléchargé Géovélo : à vélo, l’itinéraire le plus rapide n’est pas forcément le meilleur.
Personnellement je préfère choisir le plus sécurisé, une des options proposées par l’application !
Elle permet également de repérer les parkings pour vélos et les stations de vélos en libre-service.

Pour moi, ces deux applications sont le couteau-suisse du randonneur (à pieds ou à vélo) : elles ne produisent pas de déchet et permettent de profiter en toute sécurité !
(Pour recharger nos téléphones après utilisation, nous utilisons une batterie solaire, donc 0 déchet là aussi !)

 

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Faire du glanage alimentaire en voyage

Par Astrid du blog Histoires de tongs

En 2013, je suis partie réaliser le rêve d’une vie : faire le tour du monde.
Je pensais voyager durant un an, mais finalement depuis tout ce temps, je suis toujours sur la route ! Si au début de mon aventure, j’avais quelques maigres économies en poche, j’ai très vite dû trouver des solutions pour voyager avec très peu d’argent, et c’est ainsi que j’ai commencé à faire du glanage alimentaire – ainsi que de l’auto-stop et du camping sauvage par exemple.

Au fil des années, en réalisant à quel point nous fragilisons notre planète en consommant à outrance, adopter ce mode de vie alternatif a été pour moi une évidence, non plus pour des raisons budgétaires mais bien pour des raisons éthiques.
Oui, il est possible de voyager sans nuire (trop) à l’environnement, mais cela implique de s’engager véritablement dans une démarche slow, responsable et zéro déchet.

Si comme moi, vous souhaitez vous initier à l’art du glanage (ou dumpster diving), rien n’est pourtant plus simple !
Dans la plupart des pays occidentaux, il suffit bien souvent d’ouvrir les poubelles de la grande distribution à certaines heures de la nuit.
Vos premiers essais peuvent se révéler infructueux mais persévérez, vous serez surpris de tout ce que l’on trouve dans nos bennes à ordures…
Pour plus d’informations sur cette pratique méconnue, ou du moins mal perçue, je vous invite à découvrir mon dossier complet pour voyager zéro déchet.
Enfin, sachez que chaque petit geste compte, et que personne n’est irréprochable : si chacun fait de son mieux, cela sera déjà un grand pas effectué en faveur de la planète…

 

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Tourisme responsable et zéro déchet : Et l’hygiène dans tout ça ? 

Astuces écolos pour lutter contre les moustiques

Lorsque nous habitions en Suisse, nous arrivions assez facilement à cohabiter avec les moustiques.
Un coup de serpentin et le tour était joué.
Mais depuis que nous vivons au Sri Lanka, c’est une toute autre histoire !
Il faut dire qu’ils sont particulièrement agressifs et assoiffés et pour couronner le tout, je suis allergique à leurs piqûres.
C’est simple, elles se transforment toutes en pancakes géants.
Oh, bien sûr, je ne parle pas des épisodes de fièvres et de douleurs qui s’en suivent….
De plus au Sri Lanka, les moustiques sont porteurs de nombreuses maladies, comme la dengue (voir notre article 👉  les maladies au Sri Lanka ), il est donc indispensable de s’équiper contre les moustiques.

Il existe de nombreuses façons de lutter contre ces petites bêtes, mais les produits que l’on trouve en pharmacie et en grande surface, contiennent des produits chimiques et autres perturbateurs endocriniens qui sont toxiques aussi bien pour nous, que pour l’environnement.

 

Nos astuces naturelles pour lutter contre les moustiques :

  • Tout d’abord, la première règle consiste à se renseigner sur les “heures de sortie” des moustiques. Bien sûr, il n’y a pas vraiment de règles mais, de façon générale, au Sri Lanka, les moustiques sont de sortie durant les heures fraîches, soit le matin de 6h00 à 8h00 et le soir vers 17h00.
    Dans les montagnes, vers Nuwara Eliya par exemple, les moustiques sont présents toute la journée. Pendant la saison des pluies, nous avons également le droit à un vrai festival tout au long de la journée.
    Il va donc falloir vous adapter en fonction de ces informations.

  • Dormir avec une moustiquaire est le meilleur moyen de vous protéger des moustiques. Il existe de nombreux modèles de moustiquaire portable que vous pouvez facilement glisser dans votre sac à dos.

  • A la tombée de la nuit et au lever du soleil, soient les heures préférées des moustiques, il est conseillé de porter des vêtements à manches longues (jambes également) et aux mailles serrées.

  • Éviter également de vous parfumer, vous ne ferez qu’attirer les moustiques.

  • La grande majorité des Sri Lankais se soignent à la médecine ayurvédique. On utilise également cette médecine pour éloigner les moustiques.
    Un de nos meilleurs conseils est donc de se rendre dans une pharmacie BIO et de demander conseil aux habitants. Ils sont habitués aux moustiques de leur pays et savent parfaitement quels produits sont efficaces ou non.

  • Enfin notre dernier et meilleur conseil est de fabriquer vous-même votre propre répulsif à moustiques. Voici la recette que nous utilisons.

Fabrique son répulsif naturel
Pour ce faire il vous faut :
– Un flacon vide, que vous allez remplir à 90 % d’une huile végétale (nous utilisons l’huile de coco, il faut dire que ça ne manque pas ici )
– 3 % d’huile essentielle de Citronnelle, 3% d’huile essentielle de Géranium rosat, 3% d’huile essentielle d’Eucalyptus et 1% d’huile essentielle de lavande aspic.

Attention, il ne faut jamais s’exposer au soleil après avoir appliqué de l’huile essentielle et / ou de l’huile de coco.
De plus, l’utilisation d’huiles essentielles est déconseillé aux femmes enceintes et aux enfants.

Comme vous avez pu le voir, c’est très simple de lutter naturellement contre les moustiques
et c’est un grand pas pour un tourisme responsable et zéro déchet.

Une trousse de toilette 0 déchet

Entre les shampoings, gels douche, crèmes et autres cosmétiques, les trousses de toilettes sont de véritables condensés de plastique dans nos valises.
La majorité des voyageurs terminent leurs produits de beauté durant les vacances et ne les ramènent pas avec eux à la maison.
Logique vous allez me dire, mais savez-vous ce que devient tout ce plastique ?

Au Sri Lanka par exemple, le tri est quasi inexistant, et les éboueurs ne passent pas partout.
Par exemple, si nous avons la chance chaque dimanche d’avoir le ramassage des ordures ce n’est pas le cas des habitants du quartier voisin.
N’étant pas sensibilisés aux déchets, ce plastique finit soit enterré soit brûlé !

Une véritable catastrophe écologique !

Le Sri Lanka est loin d’être le seul pays dans cette situation, il est donc indispensable d’adopter une trousse de toilette au plus possible zéro déchet.

Il y a quelques temps nous avons écrit justement un article sur le sujet, ne trouvant pas tous les produits, il est difficile pour nous d’être 100% 0 déchet mais on y travaille.
Lire l’article complet sur notre trousse de toilette presque 0 déchet.

 

👉  Je souhaite lire tous les articles parlant 0 déchet sur le blog

Faire son propre déodorant

Par Gaëlle, Jérémy et Monsieur chat du  blog Sailing Kerguelen

Voyager en ayant une démarche responsable nécessite de sélectionner avec soin ce qu’on emmène dans son sac à dos, son van ou même son voilier.
Certaines choses paraissent indispensables alors que des alternatives durables et naturelles existent.
Et si vous fabriquiez deux trois trucs avant votre prochain départ pour vous lancer dans une démarche zéro déchet à la maison et en voyage ?
Nous partions de loin lorsque nous avons amorcé notre transition écologique.
Nous avons commencé par deux choses très faciles à fabriquer soi-même : le déodorant et le Sopalin.
Depuis, nous ne pouvons plus nous en passer.

Le déodorant est très certainement le produit d’hygiène le plus simple à fabriquer soi-même.
Et vous possédez très probablement la majorité des ingrédients nécessaires.
Si vous voulez un déodorant solide à appliquer au doigt, il vous faudra quatre ingrédients :
100g d’huile de coco, 100g de bicarbonate de soude, 70g de fécule de pomme de terre
et 15 gouttes d’huile essentielle de Palmarosa par exemple.
Ensuite, c’est très simple :

  1. Nettoyez votre plan de travail et stérilisez vos ustensiles et contenants
  2. Faites fondre l’huile de coco au bain-marie
  3. Ajoutez le bicarbonate et la fécule de maïs
  4. Mélangez jusqu’à obtenir une texture pâteuse homogène
  5. Retirez du bain-marie et ajoutez les huiles essentielles
  6. Versez la préparation dans votre contenant et fermer le couvercle
  7. Placez la préparation au frais pour qu’elle durcisse
  8. Mélangez de temps en temps pour éviter que le bicarbonate ne se dépose au fond du contenant

Vous obtenez ainsi environ 150 ml de déodorant maison solide.
Si vous préférez une version liquide, vous aurez besoin entre un et cinq ingrédients selon la recette suivie.
Quoi qu’il en soit, moins de 10 minutes seront nécessaires pour obtenir un déodorant maison à votre goût.
Convaincu(e) ?
Voici toutes nos recettes déodorant maison 100% naturel et efficace en toutes circonstances.

 

👉  Je souhaite découvrir le blog de Gaëlle, Jérémy et Monsieur chat 

le bilan

Un grand merci à nos copains blogueurs pour avoir partagé avec nous leurs nombreuses astuces.
Les solutions sont nombreuses pour un tourisme responsable et zéro déchet. Chacun d’entre nous peut mettre sa pierre à l’édifice et il n’est jamais trop tard pour commencer.
Bien au contraire, la récente pandémie due au Covid-19 vient de nous le prouver.
N’hésitez pas à partager en commentaires, vos astuces et habitudes de voyage pour un tourisme responsable et zéro déchet.

Toutes les photos présentes dans cet article, appartiennent aux auteurs des blogs respectifs.
Toutes utilisations ou reproductions ne sont pas autorisées.

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Commentaires:

  • MaryDounish

    21 février 2023

    Hello Clem! Merci pour la recette de l’antimoustique! est-ce que tu nous conseilles de le réaliser d’avance en France (car je sais déjà où trouver toutes les huiles BIO…) ou vaut mieux attendre d’arriver au Sri Lanka et de trouver une pharmacie ayurvédique? (j’avoue j’ai un peu peur de ne pas me faire comprendre lol). Merci d’avance pour tes conseils!

    Répondre

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